C’est la question que se posent les syndicats après la forte augmentation du nombre de licenciements dans la banque d’investissement cet été…
A mi-novembre 2011, la Société Générale vient d'annoncer que la banque va pousser cette restructuration en montant le chiffre des départs à « 1.000 emplois, voire plus » en intégrant les suppressions de postes à l'étranger, conclut une source à Société Générale.
De quoi conserver avec quelques cessions d'actifs, un ratio de fonds propres « core » Tier-1 satisfaisant répondant au standard de Bâle III.
Ce sont aussi toutes les banques qui sont touchées. Des banques coupent dans leurs effectifs de BFI (banque de financement et d'investissement). La BNP va aussi faire fondre ses effectifs de plus de 1000 employés (dans le Monde).
Et ce n'est pas la seule en France, puisqu'après la Société Générale, la BNP c'est au tour du Crédit Agricole CA CF (Crédit Agricole Consumer Finance )et même la "prestigieuse" UBS (Union des Banques Suisse). Rien ne va plus ...
Licenciement au Crédit Agricole
La banque verte vient de rejoindre ses consoeurs en annonçant des licenciements importants ainsi que des pertes en passant des dépréciations d'actifs : http://www.durableo.fr/article-licenciement-credit-agricole-2011-2012-exercice-en-perte-92501804.html
Licenciement dans les banques Européennes (source LaTribune.fr)
Les principales suppressions de postes annoncées ces derniers mois par les banques européennes :
Royaume-Uni
HSBC : 30.000 emplois supprimés (10% de l'effectif total)
Lloyds Banking : 15.000 (14%)
Barclays : 3.000 (2%)
Suisse
UBS : 3.000 (5,4%)
Credit Suisse : 2.000 (4%)
Allemagne
Commerzbank : 7.000 (11%)
HSh Nordbank : 900 (30%)
Espagne
Bankia 2.900 (10%)
Italie
Intesa Sanpaolo : 4.000 (5%)
Pays-Bas
ABN Amro: 2.350 (9%)
Scandinavie
Nordea 2.000 (6%)