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Le fret maritime se retrouve dans le collimateur des fourches codines du respect de l'environnement. Jusqu'ici peu exposé aux médias, la profession reste néanmoins sensible à cette problématique et cherche de nouvelles solutions, en attendant de réelles avancées pour la marine marchande.
Pour la CMA-CGM, la crise du fret maritime lors de la crise économique a été compliquée a géreé, surtout lors de l'effondrement des prix (BDI : Baltic Dry Index) . La reprise des déplacements de marchandises Asie / Europe, laisse entrevoir la fin du creux de la vague. Les opérations menées de restructuration et de politique vers les grands conteneurs vont enfin porter leurs fruits. La compagnie avec Maersk couplent leur offre de conteneurs vers des geants de la mers de plus de 10.000 EVP.
Même si le temps de transport se rallonge, le nombre de rotation diminue. CMA-CGM vient de se voir livrer un 13.300 EVP le Christophe Colomb sur sa commande initiale de 4 super navires.
Le temps de transport se rallonge par le fait de la réduction de la vitesse :
- 15 - 18 noeuds : allure économique des porte-conteneurs
- 12 - 15 noeuds : allure super économique des porte-conteurs
Désormais, les porte-conteneurs sont exploités à allure économique, c'est-à-dire entre 15 et 18 noeuds, voire même à vitesse super économique (12 à 15 noeuds) sur certaines parties du voyage. Cette mesure vise, essentiellement, à réduire les coûts en carburant. L'augmentation de la taille et du nombre de navires permet, en outre, d'accroître de 10% la capacité du service et, par conséquent, d'améliorer sa rentabilité.
Par rapport aux services exploités il y a quelques années en 56 jours avec des porte-conteneurs de 8500 EVP, les gains seraient substantiels, étant de l'ordre de 30%. On notera que l'adoption des vitesses économiques, qui entrainent une baisse des rejets de gaz à effet de serre, permet en outre à CMA CGM de se positionner comme une compagnie respectueuse de l'environnement.
En outre l'entreprise a mis en place un ensemble des éco-gestes du quotidien, diffusés à l'ensemble des collaborateurs tout au long de l'année 2009. La mise en pratique porte sur :
- une diminution de plus de 24% de la consommation de papier au siège du Groupe
- l'amélioration de la gestion des déchets à bord des navires.
- la société travaille aussi à l'évolution desconteneurs comme:
- des reefers basse-consommation (conteneurs pour marchandises périssables)
- des conteneurs plus légers (conteneurs light steel)
- des conteneurs au plancher en bamboo
L'emprunte environnementale devient une problématique pour les importateurs. Les services de fret maritimes pour les transporteurs comme MAERSK ou CGM-CMA, vont être confrontées à une notation des voies de transport comparées au train ou au fret aérien avec des classification en « Clean Loops » et « Dirty Loops ». Le groupe CMA-CGM fait partit du groupe de réflexion CLEAN CARGO qui rassemble 27 membres -les plus gros exportateurs maritimes comme Coca-cola ou IKEA- et qui mènent des réflexion sur la gestion environnementale de leur profession.
Source : Mer et Marine, Clean cargo (BSR), CGM-CMA